Moose "Little Bird"

Je me moque éperdument que l'histoire de la musique se préoccupe d'ores et déjà de reconnaître en un groupe comme Animal Collective les précurseurs de la pop du futur. Et je me dis qu'elle a pas grand chose d'autre à faire, et qu'elle n'a sans doute pas beaucoup de belles musiques à se mettre entre les oreilles. Parce que franchement, Animal Collective, après la réédition sur Fat Cat en 2003 du beau Spirit They're Gone/Spirit They've Vanished, ça m'insupporte assez méchamment. Et puis, l'histoire faite par quelques-uns qui décident pour tous, on s'en balance un peu. C'est à peu près la même qui a ignoré Moose dans les années 90 et encore plus aujourd'hui, preuve irréfutable qu'elle n'a aucun goût. Little Bird est la pop song parfaite, cultivant son anachronisme dans des proportions idéales.

Metal on metal

L'art de Philip Jeck s'apprécie également en live

The Hospitals "Hairdryer Peace"

Simplement pour signaler que le meilleur disque avant-garage rock entendu depuis des lustres (et accessoirement un des meilleurs albums de 2008), jusqu'ici seulement disponible en vinyle (tirage de 500 exemplaires désormais épuisés), est réédité en CD par le label Meds ces jours-ci et c'est à ne pas manquer !

The Hospitals (Myspace)

On stereo today

The Caretaker (myspace)

Licking of the day

Listen to that voice, look at this man, he has no equal on Earth

If you believe in sacred things, myths...

Sonic Youth "Sacred Trickster"

Le premier extrait du prochain album de Sonic Youth s'écoute ici. Personnellement, je le trouve bien fade, et le petit montage (en guise de preview de The Eternal) entendu il y a quelques semaines ne m'a guère enthousiasmé. Néanmoins, reconnaissons que ce montage ne possède pas la valeur suffisante pour permettre à l'auditeur d'émettre un jugement convenable. Par contre, j'aurais tendance à qualifier ce Sacred Trickster de : "Sonic Youth en pilotage automatique". J'avais un peu accroché sur Rather Ripped à sa sortie, l'écoutant de manière addictive pendant deux semaines parce que je le trouvais plutôt fun et certains morceaux assez brillants. Puis je l'ai abandonné, comme ça, sans m'en rendre vraiment compte, le réécoutant pour la première fois depuis 2006 il y a quelques semaines seulement. Et je l'ai trouvé affreux, infiniment conventionnel, flirtant par moments avec certaines des pires plages de SY dans les années 90, leurs années "rock à papa". Il faut bien l'admettre, à l'exception du grand "A Thousand Leaves", leurs albums des années 90 et 00 vieillissent très mal dans ma discothèque. Voilà, c'est dit !

Record of the day

Records for the week

J.G. Ballard RIP

Si "Wendy & Lucy" était un disque...

...ce serait "Masque Femine" de Christina Carter. Un disque qui s'est imposé à moi, tout contre moi, durant la vision du très beau film de Kelly Reichardt.

Grouper - Cover the windows and the walls

Je crois que l'achat de cette sublime réédition vinyle s'impose !

Grouper - Cover the windows and the walls (Root Strata) - LP Reissue

Fushitsusha circa 1991

Popol Vuh - Kyrie

Le riff, peut-il sauver le monde ?

The Skaters - James Ferraro - Kodama

Il faut se jeter sur ces trois LPs. Leurs écoutes font dériver l'esprit vers d'étranges régions sidérales dont on revient aérien, presque irréel...







The Skaters - Physicalities Of The Sensibilites Of... (Eclipse Records)
James Ferraro - Heaven's Gate (New Age Tapes)
Kodama - Turning Leaf Migrations (Olde English Spelling Bee)

Up-Tight - The Beginning Of The End (8MM)

Ce récent LP de Up-Tight (groupe japonais que j'avais un peu perdu de vue ces derniers temps), avec ses réminiscences de Spacemen 3 et son psychédélisme atmosphérique, me transcende littéralement !

The Rats

Ces jours-ci, on dirait que la meilleure musique post-punk me provient du début des années 80... Ce fantastique LP de The Rats a été réédité par Mississipi Records fin 2008 et il est impératif de se le procurer !

Onna

Je viens de recevoir ce 7" (une réédition d'un maxi datant de 1983) signé Onna et je me prends une claque. Tous ceux qui lisent The Wire le savent, David Keenan prodigue toujours d'excellents conseils. Que ce soit à travers ce magazine ou via son magasin online, vous pouvez le croire sur parole lorsqu'il écrit ceci. En quelques mots, en quelques images, il faut également évoquer ces pochettes belles et mystérieuses :







Ainsi que Katawa sorti en 2007 (forcément différent du Onna de 1983 mais pas moins ensorcelant), où figure Prophet, le genre de morceau qui laisse des traces, et par lequel j'ai découvert Onna sur la compilation Tokyo Flashback 6 (PSF). Essayez d'imaginer l'équivalent nippon d'un Will Oldham des deux premiers albums de The Palace Brothers (surtout celui de There Is No One What Will Take Care Of You), remplacez la country décharnée par un psychédélisme diaphane et terminal, ajoutez-y Keizo Miyanishi, un chanteur (?) au bord du précipice contemplant un soleil noir et vous aurez une idée de ce que Prophet dispense à vos tympans.

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