samedi 22 janvier 2011

vendredi 21 janvier 2011

There's a place


Cette version poignante de There's A Place, splendeur que l'on retrouvera avec une production plus travaillée pour un résultat un peu moins vibrant sur l'album High ball Me ! en 2000, est cachée aux côtés du fameux I Wanted To See You To See If I Wanted You sur la face A d'un 12" intitulé Liquid Make Up paru en 1993.

mardi 18 janvier 2011

Je me réfugie à Candlehand


Les jours de grisaille...




Too many secrets, too many lies writhing with hatred...

Back to the C86 compilation, back to The Bodines !







Televise :: Songs To Sing In A & E



Televise est l'un des projets solo de Simon Scott, l'ancien batteur de Slowdive, et Songs To Sing In A & E est son premier album, sorti en 2006 sur l'excellent label anglais Club AC30. A ce jour, il s'agit de sa meilleure production, outre le fait que celle-ci s'avère également être la plus accessible. Certes, une formule ultra-concentrée à base d'indie-pop et de shoegaze présuppose souvent une appétence pour le revivalisme. Mais ici elle fonctionne admirablement, tant cette dernière reste au service d'un songwriting ample et classieux idéalement tourmenté par la mélancolie. Il serait donc tout à fait inopportun de dédaigner ces neuf plages en apesanteur.

Bien que définitivement orienté vers un travail sur les climats et les textures, le reste de la discographie de Televise n'en est pas moins fantastique. Au programme : strates ambient prises en flagrant délit de fascination pour le label Touch (Strings and Wires), pérégrinations entre scintillements acoustiques, post-folk biberonné au shoegazing, électricité statique, onirisme urbain, captures environnementales, dérives analogiques et autres expérimentations mouvantes (Sometimes Splendid Confusion et Secret Valentine).

Et si, au final, vous retournez écouter la très pénible Anna Calvi, sachez que ce blog ne pourra plus jamais rien faire pour vous.


lundi 17 janvier 2011

Trish Keenan RIP



L'abasourdissante annonce de la disparition de Trish Keenan (ange ensorceleur à la belle voix douce et aux magnifiques yeux délavés) laisse place, petit à petit, à un chagrin toujours difficile à décrire avec des mots. Et celui-ci n'ayant pas de geste pour s'exprimer, j'ai choisi de partager ce lien, qui évoque Trish Keenan sans doute mieux que toute autre chose. Il s'agit d'un mix CD réalisé par elle-même. Intitulé Mind Bending Motorway Mix, Trish l'avait fait parvenir à l'un de ses amis il y a quelques semaines, avant son départ pour l'Australie. On y entend tout ce qu'elle affectionnait musicalement, tout ce qui pouvait l'attirer et l'inspirer dans les marges de la pop, du côté d'un certain primitivisme, l'esprit érudit constamment à la recherche de quelque abîme mélodique empli d'ésotérisme, de quelques confins psychédéliques, soniques, arty et expérimentaux. C'est très beau, on y revient sans cesse, à l'instar de la discographie passionnante et irréprochable de Broadcast.



vendredi 7 janvier 2011

Eternal tears



"Could have walked in the sky" but you stare at the wall...

Shine like stars

Yuck :: Yuck



Âmes allergiques à Pavement et Yo La Tengo, s'abstenir...

Crocodiles :: Sleep Forever



Voilà un groupe qu'on aimerait détester pour pas mal de raisons. La première, c'est que le leader de Crocodiles est le chéri attitré de la sexy Dee Dee des Dum Dum Girls. En second, il y a la pose et le look young-Lou Reed légèrement pathétiques de ce chanteur-leader. En dernier, vient la musique : entre rock velvétien faussement sonique et shoegaze mal assumé, le tout court-circuité par une dreamy pop suffisamment toxique mais pas réellement planante. Cela forme un amalgame plutôt revêche, vous en conviendrez... Alors, pourquoi revient-on malgré tout vers ce Sleep Forever ? Sans doute uniquement pour cette superbe pochette, en parfaite adéquation avec le titre du LP. En extrait, le bien nommé All my hate and my hexes are for you sous haute influence Suicide/The Jesus and Mary Chain.

Wire :: Red Barked Tree



Oui, un honnête Wire sera toujours infiniment plus estimable qu'un chef d'oeuvre signé Ariel Pink ou MGMT...

In search of spaces