lundi 25 octobre 2010

Call Back The Giants LP (Kye)



Voilà un autre concurrent sérieux susceptible de figurer dans le top 5 de l'année ! Il serait idiot de passer à côté de ce merveilleux LP simplement parce qu'il fait l'objet d'une parution assez confidentielle (en tirage limité sur un jeune label méconnu et mal distribué chez nous). Voyez plutôt par ici la chronique de David Keenan et le lot de belles références que celle-ci convoque.

lundi 18 octobre 2010

James Nice :: Shadowplayers

Shadowplayers signé James Nice est-il le livre définitif sur l'histoire du label Factory Records ? Oui, très probablement !



samedi 16 octobre 2010

Coil :: Love's Secret Domain

En écho au "stimulant" dossier paru dans le numéro spécial drogues (on s'incline devant tant de subversion, non?) de cet hebdomadaire vil (que je n'avais pas palpé depuis plus de 10 ans, et ceci, sans le moindre regret), je me permets de rappeler à mon humble lectorat, à supposer qu'à l'intérieur de celui-ci, certains, peu concentrés, ignorent encore ce fait, que le plus grand disque camé enfanté par des drogués est le suivant :



Accessoirement, cet album précurseur est aujourd'hui considéré comme la pierre angulaire de la scène IDM, de 1991 à nos jours. Demandez donc à Autechre d'évoquer l'influence de Coil sur leur musique...
Alors non, le plus grand disque de junkies n'est pas signé The Libertines, David Bowie, Happy Mondays ou même Syd Barrett (bien que j'adore The Madcap Laughs). Dans Love's Secret Domain dont les initiales du titre semblent suffisamment explicites, il n'est pas question de substances tendance (de celles que l'on trouve sur des plateaux TV, dans les coulisses des défilés de mode ou encore dans les salles de rédactions branchées). LSD, c'est carrément une plongée mercurielle dans les méandres de la conscience altérée, une descente dans les tréfonds de la chimie glauque, un document sans égal sur la manière avec laquelle ces immersions sont parvenues à contaminer les cerveaux de John Balance et de Peter Christopherson, au point d'accoucher, dans la démence et les déséquilibres les plus frénétiques, d'un chef d'oeuvre intemporel.













Je suis un cygne

Alors que décembre approche et qu'une poignée d'albums sont déjà assurés de trôner sur les plus hautes marches (The Fall, The Depreciation Guild, Christina Carter, Andrew Chalk, Evan Caminiti, Bronze Horse), force est d'admettre que 2010 s'avère être l'année où j'ai acheté le moins de disques dans toute ma vie. Non pas par manque d'intérêt pour la musique, au contraire, j'ai le sentiment d'avoir écouté et découvert autant, voire plus, de musiques nouvelles que les années précédentes. C'est juste que parmi ce foisonnement de productions en tous genres, le besoin irrépressible d'acheter s'est moins fait ressentir.

Aux vainqueurs précités, il faudra toutefois ajouter l'album des Swans qui, depuis quelques semaines, ne quitte plus la platine, sans que je parvienne réellement à percer le mystère de ce qui rend ce disque, à la beauté de sépulcre, si supérieur. Pour ceux qui connaissent les derniers opus de Michael Gira et de Angels Of Light, ce My Father Will Guide Me Up a Rope to the Sky ne s'éloigne pas vraiment des sentiers escarpés empruntés par l'Américain. Mais cette reformation des Swans, loin de sentir le renfermé ou de s'assujettir à une simple révolution formelle, s'apparente plutôt à une expression assez unique d'upgrade alanguie. Chaque morceau renferme en son coeur tout un arsenal de vérités obsédantes, de sonorités âpres ou tragiques, et possède par dessus tout ce qui fait défaut, à mon sens, à la quasi totalité des productions actuelles (peut-être tout simplement parce que la plupart des auditeurs/consommateurs et des producteurs considèrent cela comme une abomination) : une âme !




samedi 2 octobre 2010

The Raveonettes :: I Wanna Be Adored

A l'occasion des 50 ans de l'inusable marque Dr. Martens, le duo danois The Raveonettes s'est fendu d'une savoureuse reprise toute spectorienne du fondamental I wanna Be Adored des Stone Roses. Pour faire le lien entre Copenhague et Manchester, il n'y avait en fait qu'un pas dans l'éther électrique à franchir. C'est désormais chose faite !

Yuck

Face A d'un split-single (partagé avec Herzog) sorti sur Transparent Records il y a quelques mois, Georgia est sans aucun doute le meilleur morceau noisy-pop de l'année. En tout cas, celui que j'ai le plus de plaisir à réécouter.





Rubber, le prochain single (à paraître le 26/10) de ces très prometteurs Yuck, est déjà en écoute. Nettement moins axé sur l'aspect mélodique, il n'en est pas moins obsédant, renfermant sa sève dans la merveilleuse cascade sonique qui le traverse de bout en bout. On attend avec impatience l'album (en cours de mixage), en croisant les doigts pour que celui-ci ne réserve pas de mauvaise surprise, comme c'est le cas avec le premier LP saccagé de Violens !

Rubber by Yuck

Yuck on Myspace