jeudi 13 novembre 2008

Fennesz - Black Sea



J'aime beaucoup le nouvel album de Christian Fennesz, qui sans être révolutionnaire, offre 8 morceaux parmi les plus habités et aboutis que l'Autrichien ait livré depuis "Endless Summer" en 2001. J'avais un peu fait l'impasse sur "Venice" (2004), un album dans lequel je n'ai jamais vraiment pu entrer. Sous la saturation et les nappes granuleuses, j'y entends toujours une espèce de romantisme de pacotille, et ce, malgré 2 ou 3 beaux moments qui ne parviennent pas à sauver le disque de sa léthargie, où sourdent en discontinu des sonorités sans âme, telle une musique d'ascenseur pour l'ère digitale. Après cette déception, il est bon de retrouver un Fennesz tourné vers des tonalités authentiquement abrasives et torturées, celui-ci ayant sans doute intégré l'idée qu'en matière de guitares traitées et de synthèse granulaire, la quasi totalité des productions du Canadien Tim Hecker pouvait désormais supporter la comparaison avec ses morceaux les plus réussis. Il faut également souligner, qu'aujourd'hui, la musique à base de drones est pratiquée par nombre de spécialistes tous plus talentueux les uns que les autres (Double Leopards, Birchville Cat Motel, Hototogisu, Zaimph, Yellow Swans...) et que Fennesz le magicien, l'illustre défricheur, n'est peut être désormais jamais aussi bon que lorsqu'il se retrouve en position de challenger. Les deux sommets de sa carrière restent "Hotel Paral.lel" et "Endless Summer", et même si je ne réécoute ce dernier que rarement, cela n'enlève rien à sa majesté et à la géniale candeur de sa pop numérisée (c'est juste qu'après sa sortie en 2001, une myriade de tristes copieurs se sont empressés de s'engouffrer dans la brèche et ont réussi à m'écoeurer du genre pendant un long moment. Pour m'y ramener il aura fallu tout le raffinement d'un Tim Hecker). Son maxi "Plays" (qui s'attachait à revisiter les Rolling Stones et les Beach Boys) est quant à lui hors concours tellement ce qui en émane confine au divin !

samedi 8 novembre 2008

Shelter from the Ash



Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas enthousiasmé par les video-clips réalisés de nos jours. Et pour cause: à mesure que la demande s'est faite plus importante, la part artistique a diminué de manière exponentielle, que ce soit pour illustrer de la variété mainstream ou même des artistes indépendants. Magique exception, le clip "Shelter from the Ash" du grand Six Organs Of Admittance (Ben Chasny) est réalisé par Cam Archer et les images qui le compose sont aussi languides que sublimes. J'y reviens souvent depuis que je l'ai découvert l'année dernière...

Back to Denim



Ce disque va sauver ma journée !

jeudi 6 novembre 2008

Rubbish

Promis, bientôt j'écrirai un billet sur ce que je considère comme étant les pires disques/groupes du moment. Il y en a une flopée à vrai dire et leur particularité commune est qu'ils sont ou seront tous encensés par la quasi intégralité de la presse musicale/cultureuse spécialisée (qu'elle soit papier ou online). C'est désormais un fait avéré, cette dernière s'étend sur les trottoirs puants de sa médiocrité et de son ignorance, disséminant ça et là ses crottes nauséabondes. Citer les meilleurs de la catégorie me prendrait déjà bien trop de temps, la liste est si longue (en tête trônent néanmoins les abjects Inrocks suivis de très près par le flatulent mammouth Pitchfork). Pour finir, je me référerai à Thomas Jefferson qui, au sujet des journaux faisait remarquer que dans un journal, seules les publicités sont dignes d’être crues et que si, par aventure, vous avez décidé de partir en quête de vérité, il existe de très bons livres... alors que les journaux...

mercredi 5 novembre 2008

Autumn Playlist (suite)

















Slowdive - Dagger (from Souvlaki)



La magie pure de la beauté et de la simplicité réunies à l'intérieur d'une chanson, pour oublier quelques secondes le pouvoir et l'argent qui règnent toujours en ce bas-monde...

Diana Rigg as Emma Peel : a touch of english delightful !



Les épisodes de The Avengers ont bercé mon enfance/adolescence. Et aujourd'hui encore, je suis en extase devant Diana Rigg...

mardi 4 novembre 2008

Comment ignorer les élections aux USA et en particulier la probable victoire de leur nouveau messie...

Je relis ces livres, deux incontournables, dont une lecture croisée provoque de drôles de collisions !






et j'écoute ces deux classiques personnels