samedi 11 octobre 2008

Matthew Dear



Aujourd'hui, un peu par hasard, j'ai réécouté ce premier album signé Matthew Dear. Je n'en suis toujours pas revenu d'entendre à quel point cette perle sortie en 2003 surclasse toutes les daubes électroniques, les myspace d'artistes techno déshumanisés ou encore les péteux issus de la mouvance post-new rave qui innondent le marché aujourd'hui. Voilà un album sombre, vibrant, totalement habité par de saines références: de l'influence de Detroit à une réinterprétation de la micro-house en temps réel (dont les boucles hypnotiques et les sonorités foudroyantes n'ont pas fini de vous terrasser), aux comparaisons vocales à un Bowie tabagique et à un Depeche Mode de l'ère numérique. Pour parfaire l'ensemble, une pochette minimaliste, fantastique de cohésion.

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