mardi 3 novembre 2009
Simple Headphone Mind
L'autre jour, un peu engourdi et sans dessein particulier, alors que j'étais à la recherche d'un vieux disque qui tentait de se subtiliser à mon regard, je stoppe net en tombant sur la pochette de ce 12". Instantanément, des réminiscences sonores me parcourent les méninges et sans plus attendre, je pose le morceau de pétrole sur la platine. A peine les premiers sillons de la face A entamés, j'ai la conviction que celui-ci n'a rien perdu de sa majesté d'antan. Au contraire, il bénéficie d'une patine qui sied merveilleusement à son aura surnaturelle d'origine et pendant les 10 minutes exaltantes passées à ses côtés, l'ivresse atteint un certain paroxysme. Au cours de ce voyage qui transcende un pan du krautrock et pas mal d'aspects de Kraftwerk, tout en ne conservant que l'essentiel chez Stereolab, le mode opératoire augural et l'art psychomaniaque du grand Steve Stapleton retournent le cerveau. Au final, cette incartade dans le quasi occulte me laisse un peu triste lorsque je réalise qu'il n'y a absolument rien dans la musique à consommer aujourd'hui qui puisse procurer de tels vertiges.
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1 commentaire:
j'ai ressorti les disques du groupe le we dernier, je ne me lasse pas de la longue boucle répétitive de Jenny Ondialine, hypnotique et renversante à la fois ...
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