samedi 3 janvier 2009
Playlist - January 2009
C'est vrai qu'au final, elle est très bien cette double compil. Il manque quelques classiques (peu!) mais il faut reconnaître que Johnny (Marr) avait raison, en tendant bien l'oreille, on y découvre que le son y est bien meilleur que sur les autres compils des Smiths parues jusqu'ici. Et puis l'importance historique de ce groupe est définitivement incontestable. En effet, combien de groupes actuels pourront se targuer de publier dans 20 ans une compilation de plus de 40 morceaux où figureront autant de classiques aussi précieux, précis et instantanés ?
Ce "Scott 3" est décidemment mon disque de chevet lors des périodes hivernales les plus froides. J'aime me reposer, bien au chaud, à l'intérieur de ce cocon peuplé d'histoires d'amour contrarié étendues sur ces strates de cordes capiteuses.
Je ne sais même pas si ce "Midtown 120 Blues" signé DJ Sprinkles est déja sorti... Je crois qu'il paraîtra fin janvier mais je l'ai d'ores et déjà listé dans mes 25 meilleurs disques de 2008 et si j'en crois la fréquence avec laquelle je reviens vers lui depuis quelques semaines, ce dernier pourrait rapidement chatouiller les 10 premières places. A vrai dire, cela fait une éternité que je n'avais pas écouté un disque de musique électronique aussi raffiné, où les références retro-house et ambient se fondent dans un art chirurgical du sampling d'une humanité et d'une chaleur d'une rare profondeur, redonnant goût à la musique d'évocation urbaine. Merci Terre Thaemlitz, l'orfèvre qui se cache derière ce nouveau pseudo de DJ Sprinkles, un Terre qu'on savait habitué à fréquenter des terres (désolé ;)) plus arides lors de ses excursions pour le défunt label Mille Plateaux au milieu des années 90. Un extrait de chaque morceau est disponible ici :
http://www.comatonse.com/releases/midtown120blues.html
Est-il encore nécesaire de préciser pourquoi ?
Pas mon Moz solo préféré mais pas loin, car je dois admettre que j'ai toujours eu une tendresse particulière pour cet opus aux accents rockab un tantinet grassouillet voulant se donner des airs glam. Comme en témoigne la pochette, Morrissey y apparaît sexy comme jamais, sans doute le climax de son statut d'icône de la pop. Avec le recul des ans, un bien beau disque de rock, que je trouve infiniment supérieur à "Viva Hate" et "Kill Uncle" avec leurs productions atrophiées et souffreuteuses, et à n'en pas douter un chef d'oeuvre comparé au prochain "Years Of Refusal".
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