mardi 20 mai 2008

Model 500






Je ne m'explique pas vraiment pourquoi les pochettes des disques de Model 500 (aka Juan Atkins) me touchent tout particulièrement. Je ne sais pas si c'est leur côté un peu désuet mais leur esthétique rétro-futuriste évoque en moi des souvenirs d'enfance, surtout celle du mini-album "Sonic Sunset". En fait, je crois que cette dernière convoque en moi des réminiscences de la série japonaise ultra-cheap San Ku Kaï associées à mon extase prononcée pour les couchers de soleil. Et puis quand même, quel titre immense ce "Sonic Sunset" ! La symbiose entre ces quelques éléments m'apparaît chaque fois comme une perfection immaculée, certes totalement subjective, mais une sorte d'achèvement tout de même, quelque chose qui coincide à mes yeux avec l'alignement et la rotation des astres, c'est tout dire...

Pour une autre raison, j'aime également beaucoup la pochette de "Deep Space" (qui est très proche esthétiquement de celle du chef d'oeuvre de Nijiumu (aka Keiji Haino), l'immense "Era Of Sad Wings"),sans doute parce qu'elle semble vouloir contenir l'immensité mystérieuse de l'univers.

A noter aussi que l'incontournable compilation "Classics" vien d'être rééditée et que tout comme les autres productions du maestro Juan Atkins, elle n'est à manquer sous aucun prétexte...

De plus, ces jours-ci, lors du festival Dissonanze, Juan Atkins a été approché par une caméra pour une mini-interview. Une apparition à l'image d'une infinie rareté, c'est pouqruoi cette vidéo est à voir d'urgence. A noter que le magus de la Motor City à 46 ans en parâit bien 10 de moins. Ce qui m'amène à penser que le fait de continuer à créer de la bonne musique aurait tendance à conserver de manière quasi miraculeuse.


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